Ottawa (Ontario) – Les Producteurs de fruits et légumes du Canada (PFLC) accueillent avec enthousiasme le dépôt d’un nouveau projet de loi d’initiative parlementaire par le député Kody Blois, qui vise à modifier la Loi relative aux aliments du bétail, la Loi sur les semences et la Loi sur les produits antiparasitaires. Les PFLC soutiennent activement cette initiative en faveur d’un système de réglementation des pesticides renouvelé, efficace et doté des fonds nécessaires qui appuie l’agriculture canadienne.
« Le projet de loi C-359 représente un pas important vers la création d’un secteur compétitif, durable et résilient, tout en garantissant la protection de la santé humaine et de l’environnement. Nous sommes très optimistes quant à son potentiel en termes d’avantages pour l’environnement et d’allègement du fardeau réglementaire », a déclaré Jan VanderHout, président des PFLC.
Le projet de loi émanant du député Kody Blois propose des modifications qui permettraient de créer un mécanisme d’homologation ou d’approbation provisoire de produits de lutte antiparasitaire, de semences et d’aliments pour animaux dans un délai de 90 jours, à condition qu’ils aient déjà été autorisés dans au moins deux autres pays de confiance. Il s’agit d’une approche pratique qui vise à accélérer le processus d’approbation tout en maintenant des normes strictes de sécurité et d’efficacité.
Le projet de loi offre de nombreux avantages qui répondent directement aux besoins des producteurs canadiens. Tout d’abord, il facilite un accès rapide aux produits phytosanitaires novateurs, ce qui permet aux producteurs de lutter plus efficacement contre des menaces telles que les organismes nuisibles et les maladies, et donc d’améliorer le rendement et la qualité des produits agricoles. Il vise également à alléger le lourd fardeau réglementaire pesant sur nos producteurs. En reconnaissant les autorisations accordées par au moins deux autres pays de confiance, le projet de loi simplifie le processus d’approbation, permettant ainsi aux agriculteurs d’économiser des ressources et un temps précieux qu’ils peuvent réinvestir avantageusement dans leurs activités. Cet allègement réglementaire se traduit concrètement par des économies de coûts pour les producteurs et leur permet d’être plus compétitifs sur les marchés nationaux et internationaux.
En outre, le projet de loi ouvre la voie à l’adoption de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement en accélérant l’accès à des produits phytosanitaires durables. Les producteurs gagnent en flexibilité dans la gestion de leurs cultures et peuvent s’adapter plus rapidement aux nouveaux défis, une aptitude de plus en plus importante dans le contexte du changement climatique. Le projet de loi fournit également un mécanisme amélioré pour répondre aux préoccupations en lien avec la protection des cultures, proposant un scénario gagnant-gagnant pour la communauté agricole comme pour les organismes gouvernementaux chargés de la réglementation.
Les dispositions de ce projet de loi prennent une importance toute particulière alors que le secteur agricole est confronté aux défis de plus en plus complexes posés par le changement climatique. Le changement climatique introduit de nouvelles variables dans la gestion des cultures, notamment l’apparition d’organismes nuisibles et de maladies auxquels l’agriculture canadienne n’avait jamais été confrontée jusque-là. L’approche simplifiée proposée dans le projet de loi pour approuver les produits phytosanitaires permet de réagir plus rapidement à ces nouveaux défis, ce qui renforce la résilience du secteur agricole face à l’évolution du climat. En offrant un accès plus rapide à des produits écologiques de pointe, le projet de loi soutient les pratiques agricoles actuelles tout en posant les bases d’un secteur solide et adaptable à l’avenir.
« Ce projet de loi nous rapproche un peu plus d’un avenir où les producteurs canadiens sont responsabilisés, efficaces et respectueux de l’environnement. C’est plus qu’une loi, c’est un cadre pour créer une communauté agricole prospère et durable. Nous remercions le député Kody Blois de parrainer cette cause et encourageons tous les députés à soutenir ce projet de loi majeur », a ajouté M. VanderHout.
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