OTTAWA, ON – Les Producteurs de fruits et légumes du Canada (PFLC) expriment aujourd’hui leur profonde déception à la suite de l’amendement du Sénat au projet de loi C-234, hier soir, qui supprime le chauffage et la climatisation des bâtiments agricoles, et qui retarde l’adoption du projet de loi. Ce projet de loi crucial, proposé pour modifier la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre en étendant les exemptions aux carburants agricoles cruciaux, est vital pour la durabilité et la viabilité économique de l’agriculture canadienne.
“L’amendement et le report récents du projet de loi C-234 minent considérablement l’aide qu’il est censé apporter aux producteurs canadiens de fruits et légumes, vidant de fait le projet de loi de ses principaux avantages pour notre secteur”, déclare Jan VanderHout, président des PFLC. “Cette décision ne tient pas compte des besoins immédiats et urgents des producteurs confrontés à l’escalade des coûts et au fardeau de la taxe carbone. Il est crucial que notre secteur voie des mesures tangibles et impactantes qui soutiennent la compétitivité et la viabilité des producteurs canadiens dans un paysage économique difficile.”
Les PFLC exhortent vivement tous les parlementaires à tenir compte de l’impact de la hausse de la taxe carbone sur l’agriculture canadienne et de l’augmentation du coût des aliments. “Les producteurs agricoles canadiens se trouvent à un moment charnière, aux prises avec des coûts opérationnels en hausse dans un contexte de crise de l’accessibilité financière”, souligne M. VanderHout. “Il est impératif d’apporter une aide immédiate. Les producteurs agricoles canadiens ne peuvent pas supporter d’autres retards. Nous exhortons le gouvernement à accorder une exonération totale de la taxe sur le carbone aux producteurs agricoles, ce qui nous permettra d’investir dans des technologies innovantes et respectueuses de l’environnement et d’assurer la sécurité alimentaire de tous les Canadiens.”
Un récent rapport de RBC a révélé que les États-Unis et l’Union européenne allouent respectivement 1,7 % et 1,8 % des recettes monétaires agricoles au financement de la lutte contre le changement climatique, alors que le Canada n’y consacre que 0,5 %. “L’agriculture canadienne a besoin de la collaboration du gouvernement pour investir dans des technologies durables, rester compétitive sur le marché et fournir des aliments abordables aux Canadiens”, a ajouté M. VanderHout.
Les PFLC continueront à plaider en faveur de politiques qui renforcent la résilience et la compétitivité du secteur canadien des fruits et légumes, visant une industrie durable et la sécurité alimentaire pour les Canadiens, et exhortera tous les parlementaires à se joindre à cette initiative cruciale.
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