Le CCH a récemment participé à une réunion du Groupe de travail technique sur les pesticides de l’ALENA, qui a eu lieu à Guanajuato au Mexique. Au cours de deux jours de réunions intensives, les délégués des trois pays de l’ALENA, le Canada, les États-Unis et le Mexique, ont discuté des enjeux prioritaires : harmonisation des limites maximales de résidus (LMR), programmes de pesticides à usage limité (PPUL), enjeux environnementaux (pollinisateurs) et commerce trilatéral.
Craig Hunter, de l’Ontario Fruit and Vegetable Growers’ Association, présente un point de vue de l’horticulture canadienne au cours d’une réunion du Groupe de travail technique de l’ALENA. Photo : Caleigh Irwin.Pendant ces réunions, il est devenu évident que les trois pays ont un besoin urgent lié à l’harmonisation, tant pour les LMR que pour la réévaluation et l’enregistrement des produits de protection des cultures.
Selon Caleigh Irwin, Gestionnaire, Protection des cultures, CCH, « nos besoins en matière de protection des cultures (Canada, États-Unis et Mexique) sont semblables pour les différents produits, ce qui pourrait simplifier des solutions potentielles étant donné que l’industrie et le gouvernement peuvent aborder les enjeux en trouvant des solutions communes plutôt que des solutions individuelles. »
En plus de participer à des séances de producteurs-industrie, le CCH en a aussi appris sur la production des légumes de champs et de serre au centre du Mexique au cours d’une excursion aux installations de Grupo U, qui cultive plusieurs produits différents, notamment, le céleri, le chou-fleur et les tomates de serre biologiques.
La participation aux groupes de travail était composée de représentants d’organismes gouvernementaux (Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire et Centre de la lutte antiparasitaire du Canada, Environmental Protection Agency des États-Unis et Servicio Nacional de Sanidad, Inocuidad y Calidad Agroalimentaria – Service national pour la santé, la sécurité et la qualité agroalimentaire du Mexique) ainsi que des représentants de l’industrie et d’associations de producteurs. .
Le CCH continue de tirer profit de ce genre de possibilité d’échange d’information pour faire progresser les enjeux touchant la protection des cultures au nom de ses membres.