Le 29 mars 2017, le Royaume-Uni (RU) a invoqué l’article 50 du Traité de Lisbonne et a informé le Conseil européen de son intention de se retirer de l’Union européenne le 30 mars 2019. Ce retrait de l’Union européenne (UE) est aussi appelé « Brexit ».
Lorsque le Brexit sera chose faite, le RU ne sera plus considéré comme partie aux traités de l’UE, y compris l’Accord économique et commercial global (AECG) Canada-Union européenne. Le Canada suit de très près les négociations en cours entre le RU et l’UE puisque les relations commerciales futures du Canada avec le RU seront touchées par le résultat des négociations. L’un des résultats possibles des conditions du retrait du RU de l’UE comprend la possibilité d’une période de transition de durée limitée suivant le Brexit durant laquelle le RU continuerait, à certains égards, d’être traité comme un État membre de l’UE. Selon les détails et les autres résultats d’une telle période de transition, le Canada consentirait à ce que le RU demeure partie à l’AECG.
Si l’UE et le RU ne parviennent pas à conclure une entente sur leurs relations futures à temps pour le Brexit, le gouvernement du Canada envisage de conclure une entente transitoire avec le RU qui lui permettrait de faire une transition harmonieuse de l’AECG, tout en respectant l’absence de compétence du Royaume-Uni pour négocier des accords de libre-échange pendant qu’il est un État membre de l’Union européenne. Après le Brexit, lorsque le Royaume-Uni aura la compétence juridique de négocier des accords commerciaux, le Canada collaborera avec le Royaume-Uni pour assurer que nous tirons pleinement avantage de nos relations commerciales bilatérales.
Le gouvernement du Canada continuera d’informer les Canadiens alors qu’il continue de mobiliser activement l’Union européenne et le Royaume-Uni dans un effort visant à minimiser les perturbations causées par le Brexit pour les Canadiens.