Suzanne Blatt, chercheuse scientifique en entomologie à Agriculture et Agroalimentaire Canada au Centre de recherche et de développement de Kentville

• Le lâcher d'insectes stériles contre la mouche de la pomme peut compléter les programmes de gestion actuels, en réduisant l'utilisation annuelle de pesticides.
• La modification des paysages autour des vergers peut réduire les populations de scolytes, augmenter la survie des arbres et réduire la nécessité de replanter certaines parties du verger.
• Un agent de biocontrôle contre les tordeuses peut compléter l'utilisation de produits pesticides plus doux, en réduisant la probabilité de développement d'une résistance et en prolongeant la durée d'homologation des produits durables.

John A. Cline, professeur de physiologie des arbres fruitiers à l'Université de Guelph

• Une plus grande durabilité économique et environnementale pour les entreprises d'arbres fruitiers.
• Production de fruits de meilleure qualité.
• Économie de main-d'œuvre estimée à 25 % par rapport à l'éclaircissage à la main.
• Augmentation de la rentabilité des vergers de dix pour cent par hectare grâce à l'amélioration de la qualité des fruits.
• Meilleure capacité à estimer les rendements au début de la saison de croissance. 
• Amélioration de la floraison et de la régularité des récoltes annuelles.
• Recommandations pour l'éclaircissage des pommes à l'aide de métamitron et de 1-ACC, seuls et en combinaison avec le 6-BA.
• Meilleure compréhension de l'impact des éclaircisseurs chimiques sur les économies de main-d'œuvre, les rendements des cultures et les risques de fruits momifiés dus aux infections fongiques de la pourriture noire.
• Modèles d'optimisation de la charge des cultures pour maximiser la rentabilité.
• Recommandations pour l'utilisation de modèles informatiques afin d'améliorer l'efficacité et les résultats de l'éclaircissage.

Béatrice Amyotte, chercheuse scientifique pour le développement du plasma germinal des petits fruits à Agriculture et Agroalimentaire Canada au Centre de recherche et de développement de Kentville

• Le premier cycle du RPFC a connu des saisons de production différentes en raison des variations des conditions météorologiques générales et des événements climatiques extrêmes.
• Le classement des variétés changeait annuellement, même au sein de lieux d'essai distincts, ce qui a conduit à une approche différente de l'analyse des données.
• L'examen a révélé que certaines variétés de fraises présentaient des rendements moyens ou supérieurs à la moyenne sur au moins deux années et deux emplacements, ce qui indique une résistance potentielle aux variations climatiques.
• Le manque de données a empêché une analyse similaire des variétés de framboises et de bleuets au cours du premier cycle, mais il est prévu d'évaluer les facteurs météorologiques influençant le rendement des trois cultures au cours de ce cycle.

Martin Filion, chercheur scientifique à Agriculture et Agroalimentaire Canada au Centre de recherche et de développement de Saint-Jean-sur-Richelieu

• Développer de nouveaux inoculants microbiens pour réduire les intrants agricoles sans impacter les rendements.
• Rendre les cultures maraîchères de plein champ plus aptes à lutter contre les effets du changement climatique et les événements climatiques extrêmes.
• Développer et transférer des outils de suivi pour soutenir l'agriculture durable et la lutte antiparasitaire intégrée (LAI).

Renee Priya Prasad, professeure agrégée et chef du département d'agriculture à l'Université de la vallée du Fraser

• Cette activité de recherche permettra d'homologuer des produits (principalement des insecticides) qui protégeront les crucifères contre la mouche du chou.
• Cette activité de recherche offrira aux producteurs davantage d'options pour les cultures de rotation au sein de la famille des choux.
• Cette activité de recherche permettra aux producteurs de légumes d'obtenir des rendements financiers élevés sur les crucifères.

Roselyne Labbé, chercheuse scientifique en entomologie en serre à Agriculture et Agroalimentaire Canada au Centre de recherche et de développement de Harrow

• Contribuer au développement d'une approche systémique complète pour appliquer et commercialiser de nouveaux organismes de biocontrôle indigènes.
• Établir des taux et des calendriers pour l'introduction d'agents de biocontrôle indigènes dans les systèmes d'élevage en milieu ouvert.
• Développer les meilleures pratiques pour l'application des systèmes d'élevage en milieu ouvert en identifiant les plantes hôtes préférées, les aliments complémentaires et les éclairages.
• Maximiser la diffusion d'informations sur la réduction des pertes de récoltes et l'augmentation des rendements afin d'encourager les producteurs à adopter de nouveaux agents et des stratégies d'élevage en milieu ouvert dans les cultures maraîchères en serre.
• L'objectif est de réduire les pertes dues aux espèces envahissantes en appliquant une approche de sélection et d'élevage en d’élevage en milieu ouvert pour stimuler les performances et la persistance des prédateurs sur les cultures.

Aiming Wang, chercheur scientifique à Agriculture et Agroalimentaire Canada au Centre de recherche et de développement de London

• La résistance génétique est l'approche la plus efficace, la plus économique et la plus durable pour lutter contre les maladies virales. Elle est respectueuse de l'environnement, ciblée et offre une protection fiable sans coûts supplémentaires de main-d'œuvre ou de matériel pendant la saison de croissance.
• Contrairement à la résistance des tomates sauvages, qui nécessite souvent plusieurs années d'efforts de sélection pour transférer la résistance dans les tomates cultivées, la nouvelle résistance génétique dans les cultivars élites peut être facilement disponible pour la production de tomates.
• L'utilisation de la résistance génétique permet de disposer de solutions immédiates et accessibles pour lutter contre les maladies virales dans les cultures de tomates.

Erica Fava, coordinatrice nationale des essais de variétés de pommes de terre et liaison avec l'industrie ; Jen McFarlane, coordinatrice de la LAI pour les fruits tendres et coordinatrice de la recherche chez E.S. Cropconsult ; et Katerina Jordan, professeure agrégée à l'université de Guelph

• Il faut six années complètes de recherche pour qu’une sélection variétale de pomme de terre atteigne le stade des essais variétaux.
• La première phase de l'essai variétal est axée sur l'évaluation des performances des lignées de sélection d'Agriculture et Agroalimentaire Canada.
• La deuxième phase de l'essai variétal évalue les lignées les plus prometteuses de la première phase, ainsi que des variétés issues d'autres programmes de sélection, dans le cadre d'essais régionaux sur le terrain menés par des membres de l'industrie.
• Au cours de la saison de croissance 2023-24, des essais de variétés ont eu lieu sur huit sites à travers le Canada.

Claudia Goyer, chercheuse scientifique à Agriculture et Agroalimentaire Canada au Centre de recherche et de développement de Fredericton

• Des sols plus sains sont en mesure de soutenir une meilleure croissance des plantes et des rendements plus élevés.
• Les PARD à l'étude incluent les cultures de couverture, les amendements du sol et les fourrages pour le pâturage du bétail. Ces pratiques amélioreront la santé des sols grâce au piégeage du carbone, à la biodiversité et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
• Cette activité de recherche fournira une étude socio-économique pour comprendre les défis et les coûts de la mise en œuvre des PARD. Des connaissances, des technologies et un réseautage de soutien sont fournis pour aider les producteurs à utiliser efficacement des pratiques durables. Les producteurs collaborent entre eux et avec des experts.

Mario Tenuta, titulaire d'une chaire de recherche industrielle sur la gestion des éléments nutritifs 4B et professeur d'écologie des sols à l'Université du Manitoba

• Développement d'indicateurs de performance environnementale et agronomique pour l'amélioration
  des pratiques et de la gestion de l'azote pour la production de pommes de terre fraîches et de transformation.
• Découvrir comment l'utilisation d'une quantité élevée d'azote fonctionne sur les variétés
  de pommes de terre efficaces, ce qui peut réduire les émissions d'oxyde nitreux et améliorer les performances agronomiques.
• Déterminer dans quelle mesure les pratiques combinées de gestion de l'azote 4B peuvent réduire
  les émissions d'oxyde nitreux et les performances des indicateurs environnementaux connexes.
• Déterminer les besoins de la culture de la pomme de terre lorsqu’on inclut la minéralisation
  de l'azote du sol pour mieux adapter les apports d'azote des engrais.
• Déterminer comment de nouvelles réductions des émissions d'oxyde nitreux peuvent se combiner
  ou s'empiler avec la génétique de la pomme de terre et les pratiques de gestion de l'azote 4B.
• Découvrir si la génétique et les pratiques de gestion de l'azote 4B peuvent fournir
  un meilleur retour sur investissement pour l'azote des engrais, seuls ou en combinaison.

Ce projet est généreusement financé par la Grappe agro-scientifique canadienne pour l'horticulture 4, en coopération avec le programme Agri-Science d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, une initiative du Partenariat canadien pour une agriculture durable, les Producteurs de fruits et légumes du Canada et les contributeurs de l'industrie. Les projets et le financement final sont sujets à la négociation d'une entente de contribution et d'une entente de collaboration en recherche et développement.