Rebecca Lee, directrice générale du Conseil canadien de l’horticulture (CCH) et Ken Forth, président du Comité du commerce et de la mise en marché du CCH ont récemment comparu devant le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes pour aborder l’impact des obstacles non tarifaires sur le commerce international en horticulture.
Mme Lee et M. Forth ont présenté les messages suivants au comité :
Limites maximales de résidus
Les négociateurs commerciaux devraient continuer de se porter à la défense de limites maximales de résidus basées sur la science qui sont harmonisées entre les pays qui prennent part au commerce.
Exigences phytosanitaires relatives à l’importation
Le CCH appuie l’inclusion dans les accords commerciaux d’exigences phytosanitaires améliorées et justifiées sur le plan technique qui sont harmonisées entre les pays. Cette mesure renforcerait la nécessité pour les pays importateurs d’effectuer des évaluations scientifiques des risques et de permettre des opportunités d’accès équitable au marché basées sur des conditions phytosanitaires valides.
Décisions réglementaires ou non réglementaires fondées sur les dangers
Pour l’enregistrement des produits de protection des cultures, le CCH encourage les négociations commerciales à tenir compte de l’atténuation des risques phytosanitaires en se fondant sur la science plutôt que sur la simple existence d’un danger.
Mesures antidumping
Le CCH recommande avec insistance au Canada d’adopter des mesures antidumping par l’entremise du maintien des exemptions ministérielles.
Coût de la concurrence pour les producteurs canadiens
Étant donné que les producteurs canadiens adhèrent à des normes de qualité strictes, à des normes environnementales (p. e x., la tarification du carbone), et à la législation du travail, leurs coûts de production sont souvent plus élevés que dans d’autres pays. À cause de ces coûts de production, les autres pays sont souvent capables d’entrer dans notre marché à des prix moins élevés, forçant les producteurs à accepter des marges de profit de plus en plus inférieures. Le gouvernement du Canada pourrait devoir aider les producteurs canadiens en adoptant une réglementation pour assurer que les produits étrangers respectent les normes du Canada en matière de travail, d’environnement, de qualité et de sécurité parmi autres choses.
Écoutez le témoignage complet du CCH (commence à 12 h 19)