L’ACIA (Patricia McAllister) a informé le CCH que la présence de la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi) a été détectée en Ontario. Ce ravageur ne s’était pas encore introduit en Amérique du Nord. Les cerisiers et les chèvrefeuilles envahissants (espèces Lonicera) en sont les plantes hôtes.
La présence du ravageur a été détectée grâce à une photo soumise à l’ACIA par un entomologiste amateur prise l’an dernier dans le parc de la vallée de la rivière Credit à Mississauga, en Ontario. L’ACIA a installé des pièges dans le parc en 2016 et, la semaine dernière, des spécimens ont été détectés. L’analyse de leur code-barres génétique a permis de confirmer qu’il s’agit de mouches de la cerise. L’ACIA a créé une zone de quarantaine dans le parc à l’endroit où les spécimens ont été trouvés, et il est interdit de transporter du chèvrefeuille à l’extérieur du parc (les mouches pondent des œufs dans les baies du chèvrefeuille).
L’ACIA a aussi installé des pièges dans des zones sauvages de la région de Niagara. Les pièges n’ont pas été placés dans les cerisaies, puisque les pesticides servant à lutter contre la drosophile à ailes tachetées devraient aussi éliminer la mouche de la cerise. La période de détection prévue s’étend de la mi-juin à la mi-juillet.
L’ACIA a informé le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO) et l’APHIS du département de l’Agriculture des États-Unis que la présence du ravageur a été confirmée à Mississauga. À l’heure actuelle, l’APHIS n’a pas encore fourni de réponse ni pris de mesure. Une alerte de la NAPPO concernant les insectes nuisibles sera aussi lancée et précisera que la mouche de la cerise n’est pas présente en Colombie-Britannique. L’ACIA a indiqué que les exportations de cerises de l’Ontario aux États-Unis s’élèvent à environ 200 000 $ par année. Selon les données fournies, les exportations en provenance de la Colombie-Britannique sont de plus de 35 millions de dollars.
Aucune exigence phytosanitaire n’a encore été instaurée pour l’exportation des cerises de l’Ontario aux États-Unis, et les cerises exportées de la Colombie-Britannique aux États-Unis doivent être inspectées par le personnel de la province (inspection non effectuée par l’ACIA).
Le MAAARO et l’ACIA devraient informer aujourd’hui l’industrie des cerises de l’Ontario de la situation, et l’ACIA devrait en informer l’industrie de la Colombie-Britannique aujourd’hui ou demain.