15 mai, OTTAWA – Face à la COVID-19, le Conseil canadien de l’horticulture (CCH) présentera au Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire de la Chambre des communes un exposé sur les défis auxquels est confronté le secteur horticole. Le CCH profitera de l’occasion pour discuter des défis liés à l’accès à la main-d’œuvre, aux programmes de gestion des risques de l’entreprise (GRE) et aux risques associés à l’approvisionnement alimentaire canadien.

La présentation aura lieu de 14 h à 15 h (HAE) et peut être consultée ici :  https://www.noscommunes.ca/Committees/fr/AGRI/StudyActivity?studyActivityId=10830022

L’industrie horticole est très diversifiée, tout comme le sont les défis auxquels le secteur est confronté à la lumière de la pandémie COVID-19. Et comme la plupart des pays, le Canada est confronté à de sérieux défis en matière de sécurité alimentaire nationale. Le CCH présentera des recommandations au gouvernement fédéral afin d’aider les producteurs canadiens à assurer la protection de notre sécurité alimentaire.

« Nous sommes reconnaissants au gouvernement fédéral pour les mesures qu’il a prises afin de soutenir notre secteur, notamment sa décision d’exempter les travailleurs agricoles internationaux des restrictions de voyage, » a déclaré Brian Gilroy, président du CCH. « Toutefois, un certain nombre d’obstacles ont rendu le flux de travailleurs essentiels intenable. De nombreuses exploitations agricoles ne recevront qu’une partie des travailleurs dont elles dépendent généralement chaque saison de croissance. Sans la garantie d’une main-d’œuvre fiable et d’un filet de sécurité adéquat derrière eux, de nombreux producteurs décident s’il est pratique – et même si c’est possible – de planter des cultures ou de s’occuper des arbres fruitiers. »

Les producteurs ne sont pas à l’abri du risque et de l’incertitude. Année après année, ils assument les risques liés au climat, aux infestations de parasites et à la volatilité du marché pour s’assurer que les Canadiens disposent d’une abondance de fruits et légumes sains. Mais en ces temps extraordinaires – plus que jamais – ils ont besoin de garanties concrètes que le gouvernement les soutiendra. La culture des fruits et légumes entraîne des coûts d’intrants et des frais généraux importants. De nombreux producteurs ne peuvent tout simplement pas assumer ces coûts sans avoir la garantie que le risque ne les poussera pas à la faillite. C’est pourquoi le CCH demande au gouvernement de prendre des mesures pour protéger les exploitations agricoles, notamment en renforçant les programmes agricoles existants comme Agri-stabilité afin que ces programmes puissent aider à gérer et à atténuer ce risque sans précédent.

« Alors que nous sommes aux prises avec les autres défis liés à cette pandémie, nous avons malheureusement vu à quel point une épidémie de COVID-19 peut être dévastatrice pour une exploitation, » déclare Jan VanderHout, vice-président du CCH, et producteur de légumes de serre de Hamilton (Ontario). « Pour dire les choses simplement, nous avons besoin du soutien du gouvernement pour que nos producteurs continuent à assumer les nombreux risques supplémentaires auxquels nous sommes confrontés cette année. Nous voulons éviter des situations où les producteurs canadiens sont obligés de conclure que les risques pour la poursuite de leurs activités sont tout simplement trop importants. Les Canadiens compteront plus que jamais sur leurs producteurs nationaux et, plus que jamais, ces derniers ont besoin d’un véritable filet de sécurité derrière eux. »

Alors que le CCH et le secteur horticole dans son ensemble examinent les moyens de répondre à la pandémie, ils exhortent le gouvernement à faire de la sécurité alimentaire une priorité absolue. Les producteurs canadiens de fruits et légumes font partie intégrante de la solution d’approvisionnement alimentaire du Canada – ils ont besoin d’aide pour continuer à nourrir les Canadiens.